dimanche 12 janvier 2014

Le petit kayak avance bien

Après mes déboires de bulles, j'ai poncé pendant des heures, restratifié sur les parties cloquées, séchage à température basse et descendante. Impeccable. Deuxième couche dans la foulée.

En attendant sagement que ça durcisse bien pour poncer la coque (ça fera disparaitre les rustines comme ci-dessus), nous avons mis en place la coque du kayak de Cathy. Il est vraiment petits, des cotés très fins et une courbure difficile à mater avec la couture au fil de cuivre.



On a bien bataillé pour avoir un aspect convenable. L'expérience de la première coque est essentielle: pas la peine de trop se prendre le choux, tout va se lisser au ponçage.

Retournement, insertion des cloisons, et ce coup là pas en 2 heures, mais en 5 minutes (je force un peu et ça rentre, point barre).


Ensuite on corrige le vrillage, là encore en 5 minutes. Ah l'expérience.

Découpe des tissus de renfort, joints congés (une bonne journée de travail), et mise à l'abri (pas de chauffage = pas de bulles!)




samedi 4 janvier 2014

Bullage lors de la stratification (bis): y-arriverais-je un jour?

Bon, la pédagogie est l'art de la répétition, ça je le sais. Mais j'ai un peu tendance à oublier. Donc l'horreur bis: Soit un pont parfaitement poncé (120 puis 180 puis 400!)

Ensuite découpe du tissu et positionnement:



Puis passage de l'epoxy avec le squeegy, résultat nickel. Tout va bien, il est bien tard, une bonne nuit de sommeil et au réveil ... la vraie cata:






J'ai vite découpé les bulles avant que ça ne durcisse trop, et je me suis calmé sur le kayak de Cathy qui avance bien.
Les découpes de la coque sont faites, péniblement (Cathy devait traduire en cm les mesures en pouces. Mais elle n'a pas capté que lorsque le concepteur écrivait 3 - 15/16 " il fallait bien lire 3 pouces et 15/16 et non 3 pouces moins 15/16. Heureusement la forme obtenue piquait un peu les yeux dans ses discontinuités.)

Les lisses sont collées assez péniblement, vu la courbure forte de ce petit kayak.

Bon, maintenant la morale de l'histoire, que j'avais déjà lue sur un forum:


Les bulles ne viennent JAMAIS d'un manque d'imprégnation ou d'un mauvais ébullage pendant l'imprégnation : c'est le bois qui « dégaze « à NE JAMAIS JAMAIS JAMAIS stratifier quand la température MONTE, seulement quand elle descent. Grosse merde quand ca se produit et impossible d'éviter les bulles meme en les crevant, lissant, tamponant, jusqu'a la prise de la résine.
 Donc la prochaine stratification: chauffer à fond pendant 2 heures, bâches fermées. On atteint 30°C. Puis stratifier bâches ouvertes et refermer les bâches sans chauffage. À tester.

Pour corriger mes cratères, pas beaucoup de solutions: je vais poncer les bords de chaque cratère découpé. Compter 2 bonnes heures. Appliquer des rustines en tissu, passer l'epoxy. Compter 2 heures. Attendre 24 heures voire plus que tout ça durcisse bien. Poncer finement. Compter 3 ou 4 heures. Et enfin passer à la deuxième couche d'epoxy.