samedi 23 novembre 2013

Bulles lors de la stratification : refaire c'est long

Donc il y avait quelques grosses bulles sous le tissu lors de la stratification, environ 5 cm de diamètre. Plus un tas de petites bulles à peine visibles, pas cloquées, mais bien visibles. Je pensais peindre une grande partie de la coque, mais Arnaud m'a convaincu de poncer et refaire une stratification sur les parties poncées. Quelle galère.
Ponçage des bulles, puis, de fil en aiguille, d'un grand morceau (1 m sur 50 cm).
Ensuite découpe des morceaux de tissu, et re- stratification en sur-épaisseur.

Pour corser la difficulté, ici, dans les Cévennes, il neige: température extérieure aux alentours de 0, dans la cave en gros 10°, sous la bâche environ 24° assez difficile à stabiliser et à contrôler.

Évidemment le résultat est assez bosselé, et la conséquence a été une grosse séance de ponçage.
J'en suis à la couche suivante où les raccords sont invisibles, ouf.



Encore une dernière couche et on passera à la suite.
Pour me passer les nerfs en attente de séchage, j'ai fait les caches des caissons avec une courbure de 16" pour l'avant et de 24" à l'arrière. Là mes pinces n'étaient pas assez puissante pour raccorder les gabarits courbes de structure et la surface du cache. Les serres joints glissent. J'ai fait des cales rainurées... Et à 4 mains on arrive à coller.


lundi 18 novembre 2013

Stratification de la coque

Tout est prêt : coque poncée, fentes rebouchées à l'époxy épaissie, reponçage. On pose le tissu qui a deux biais à 45°, et il tombe bien.


Ensuite, époxy claire qu'on passe avec une raclette (squeegee), mais pour les parties verticales où l'époxy coule, l'arme magique c'est le petit rouleau à poil ras.
Tout a l'air de bien se passer, on ferme la tente pour plus de chaleur. Erreur fatale. Comme la température augmente, ça bulle. Je le savais. Grrrr. Il va falloir poncer et patcher.



Bon, je viens de passer la deuxième couche, il en faudra au moins une autre, plus les patches des bulles plus ....

dimanche 17 novembre 2013

Préparation de la coque pour tissu + epoxy

Après avoir coupé les agrafes en cuivre, passe un coup de lime puis poncé ce qui dépasse on obtient cet état de surface:


On voit sur la photo qu'au jointage de la quille et du côté qu'il reste un vide, à cause de l'angle des deux planches. il faut donc poncer pour arrondir, et, éventuellement remplir le vide avec un mélange époxy woodfil.





Donc ponçage, grain 120 puis 180. C'est nickel, mais il reste quelques trous/espaces à boucher. Re-ruban de masquage, époxy/woodfil. Plus qu'à attendre.
Bon, j'en profite pour démouler et poncer le renfort de pont. Sur le gabarit on a un rayon de 15" et au desserrage des serre-joints on a bien 16" de rayon:

samedi 16 novembre 2013

Fin des joints congés

Pour faire des joints congés, quand on est néophyte comme moi, il faut:
  • une température suffisante. Toujours supérieure à 17° et surtout stable ou décroissante, sinon bulles en vue dans l'époxy. C'est ce qui m'est arrivé, ça agace:


    Construction sous tente avec deux radiateurs
  • Commencer avec une petite quantité, environ 100 grammes de mélange. Ne pas lésiner sur la poudre de bois (woodfil 250), sinon le joint va couler... la consistance est celle d'une mayonnaise bien dense.
    Préparation du mélange époxy/woodfil 250
    Un peu trop liquide

  • Les joints congés sont plus nets quand on protège les débordements avec un ruban de masquage. C'est vraiment efficace:

  • Le résultat, après avoir recouvert les joints avec une bande de tissus, joint encore frais, puis deux couches de mélange sans épaississant :

  • Les fameuses bulles dues au dégazage du bois quand la température augmente:

samedi 2 novembre 2013

Fin de la couture : kayak en vue

Dépose de panneaux de quille car j'avais oublié de percer les trous de passage des fils de cuivre. Repose, et c'est parti, en commençant par la proue. Il faut bien aligner les pentes, les panneaux sont assez rigides, mais en procédant par  4 coutures à la fois, en alternant les cotés, on progresse vers la poupe.


 Sur la première photo on aperçoit un léger décalage entre la quille et les cotés, mais on se dit qu'avec la courbure ce jeu (6 cm) va se rattraper. Arrivé à la poupe, le décalage est toujours là, glubsss...



En fait j'avais du refaire un tout petit scarf pour rallonger un des cotés. Bien visible sur la photo du dessus. Et bien content de la réussite du collage, j'avais oublié de reporter le dessin de la poupe, avec la découpe associée. Pas grave je l'ai refaite en place.
Voilà, la coque est toute cousue, après quelques légers ajustements, on serre toutes les coutures, et c'est sans doute un erreur, voir plus loin:

puis on retourne le kayak (!), et on contrôle l'absence de vrillage de la coque. Méthode des barres parallèles, enfin qu'on doit voir comme telles, sinon on bouge un peu les serre-joints:



Enfin on positionne les cloisons des caissons. Ces cloisons sont dessinées sur les plans en grandeur réelle, donc pas d'émotion, ça doit rentrer pile poil. Et bien non: la cloison avant nous a demandé une heure de ponçages, rabotages jusqu'à rentrer juste. Et il y avait 1 cm à enlever sur les bords. Pas normal ça. Pire la cloison arrière était trop étroite de presque 2 cm. Encore plus bizarre. À la réflexion c'est du au serrage prématuré des coutures qui ont raidi la quille et rétréci un peu la largeur. Bon 1 cm de moins en avant = un peu moins de stabilité et un V plus prononcé à l'avant, 1 cm de plus au niveau du cockpit = fond un peu plus plat = un peu plus de stabilité. J'ai forcé un peu sur les lisses pour rétrécir la largeur, et voilà. Pas le courage de défaire toutes les coutures et de recommencer. D'autant que la kayak a belle allure, et qu'il a l'air parfaitement d'équerre.




Demain on coud les cloisons, on prépare les joints congés en mettant du scotch partout, les joints congés et le l'enduction epoxy du cockpit se feront dans une grande journée avec une température suffisante de la cave. 

vendredi 1 novembre 2013

Kayak à moitié cousu

Aujourd'hui, tout a bien avancé. Pendant que le collage des lisses et du dernier scarf séchaient, on a reporté les mesures des cloisons et de l'hiloire sur du contreplaqué 16mm.  Ensuite découpes à la scie sauteuse avec une lame à chantourner, en prenant une bonne marge en cas de malheur, puis rabotage des bords pour arriver pile poil aux mesures du plan. Un exercice de placement optimal sur la planche avec comme contrainte de passer autour du trou causé par les livreurs.




En fin de journée, on desserre les serre-joints, et cette fois pas de surprise tout est nickel. Le collage du dernier scarf est absolument parfait, enfin! Mais j'avais bien épaissi  l'epoxy avec la silice ... consistance de moutarde/mayonnaise.

Puis vite, on perce quelques trous à la proue et à la poupe des cotés, et on coud sans serrer trop fort avec no fils de cuivre. Il faudra un peu raboter les extrémités des lisses pour jointer la proue et la poupe.







Puis on coud ensemble les deux cotés de la quille, sans serrer (en fait il a fallu desserrer au moment d'ouvrir les deux panneaux).




On ouvre et on pose par dessus les cotés, et voilà un beau kayak à moitié cousu.