Voilà, fin de la construction des kayaks. Un temps vraiment pourri autour de Montpellier, complètement bouché et pluvieux dans les Cévennes. On a enlevé les bâches, sorti les kayaks pour un premier essai ... dans la cour. Mise à l'eau, si la météo le permet, en fin de semaine, Samedi?
Contruction de deux kayaks en bois méthode cousu-collé
La construction de deux kayaks en bois, en contreplaqué "cousu-collé".
mardi 1 avril 2014
jeudi 27 mars 2014
Dernière ligne droite: ponçage, vernissage, accastillage du pont
Absent pendant 1 mois, le retour est très "busy": il faut dégager la cave dans quelques jours car on refait la terrasse qui est son toit.
D'abord un ponçage en règle, c'est long, très long, très très long. Des heures de ponçage avec tous les outils: racloirs, ponceuses variées, papier de verre à la main. Jusqu'à un état de surface acceptable.
Quand on arrive à une surface bien blanche un peu partout, il est temps de préparer les trous du pont pour fixer les élastiques et lignes de vie du pont. La méthode est connue sous le nom de "drill fill drill". En gros si on visse dans le bois on a toutes les chances d'avoir une entrée d'eau qui pourrira à terme le bois. On creuse donc un trous plus large qu'on remplit d'epoxy pure. C'est dans cette epoxy qu'on vissera ensuite.
Attention, il est impératif de le faire avant le vernissage, sinon on risque de mettre de l'epoxy un peu partout.
Maintenant c'est parti pour une première couche de vernis epoxy (sur base aqueuse donc facile à nettoyer, sec au toucher en 30 minutes, entre couches 4 heures).
Juste après cette première couche, ponçage au papier à l'eau de grain 500 voire 800. Et là c'est l'erreur: je ponce les deux kayaks en séquence, en laissant les traces de ponçage. Puis un grand nettoyage à l'éponge, plein d'eau. Séchage, et ... l'horreur: des traces de coulures, des auréoles. Ce sont les résidus de ponçage à l'eau qui ont séché. C'est reparti pour un deuxième ponçage à l'eau en grain 800. Mais cette fois en nettoyant à l'éponge au fur et à mesure. Nickel.
Bon, chaque couche se passe en 3 étapes: une demi-coque, 30 minutes de séchage, l'autre demi coque, 30 minutes, le pont. Réparation rapide des quelques coulures.
J'en suis à la couche 4. Je pense arrêter à 5 couches.
En parallèle, je prépare les attaches des sangles de couvercle des caissons, des élastiques et lignes de vie sur le pont. Elles sont faites dans de la sangle repliée, comme suit.
On notera les vis et rondelles en bronze. Quel chic!
Si tout va bien, mise à l'eau la semaine prochaine.
D'abord un ponçage en règle, c'est long, très long, très très long. Des heures de ponçage avec tous les outils: racloirs, ponceuses variées, papier de verre à la main. Jusqu'à un état de surface acceptable.
Quand on arrive à une surface bien blanche un peu partout, il est temps de préparer les trous du pont pour fixer les élastiques et lignes de vie du pont. La méthode est connue sous le nom de "drill fill drill". En gros si on visse dans le bois on a toutes les chances d'avoir une entrée d'eau qui pourrira à terme le bois. On creuse donc un trous plus large qu'on remplit d'epoxy pure. C'est dans cette epoxy qu'on vissera ensuite.
Attention, il est impératif de le faire avant le vernissage, sinon on risque de mettre de l'epoxy un peu partout.
Maintenant c'est parti pour une première couche de vernis epoxy (sur base aqueuse donc facile à nettoyer, sec au toucher en 30 minutes, entre couches 4 heures).
Juste après cette première couche, ponçage au papier à l'eau de grain 500 voire 800. Et là c'est l'erreur: je ponce les deux kayaks en séquence, en laissant les traces de ponçage. Puis un grand nettoyage à l'éponge, plein d'eau. Séchage, et ... l'horreur: des traces de coulures, des auréoles. Ce sont les résidus de ponçage à l'eau qui ont séché. C'est reparti pour un deuxième ponçage à l'eau en grain 800. Mais cette fois en nettoyant à l'éponge au fur et à mesure. Nickel.
Bon, chaque couche se passe en 3 étapes: une demi-coque, 30 minutes de séchage, l'autre demi coque, 30 minutes, le pont. Réparation rapide des quelques coulures.
J'en suis à la couche 4. Je pense arrêter à 5 couches.
En parallèle, je prépare les attaches des sangles de couvercle des caissons, des élastiques et lignes de vie sur le pont. Elles sont faites dans de la sangle repliée, comme suit.
On notera les vis et rondelles en bronze. Quel chic!
Si tout va bien, mise à l'eau la semaine prochaine.
samedi 1 mars 2014
Mise en place du dossier et fin des trappes du petit kayak
Prise de tête pour accrocher les élastiques de maintien du dossier: vis inox? pattes spécialisées? on voit tout. Mais le plus simple est une boucle de cordelette polyester, utilisée pour la ligne de vie, collée sur la cloison avec de la colle epoxy, évidemment. Et voilà le travail:
Sur le petit kayak, les boucles sont collées sous le pont. En effet la hauteur du cockpit est très faible.
Sur le petit kayak, collage définitif de l'hiloire (quelques petits défauts, mais il faut le savoir: les entretoises sont un peu décentrées, et l'hiloire est sans doute légèrement décentré sur le pont). Comme à chaque fois je mets trop de colle epoxy, j'ai passé plusieurs heures à poncer les bavures. Il me semble du coup que la méthode qui consiste à poser l'hiloire en deux temps: -- 1. assemblage/collage des entretoises sans coller sur le pont, avec serrage pour mise en forme 2. dépose pour ponçage 3. collage de l'hiloire poncé -- est la bonne méthode. Je vois mal comment on peut poncer un hiloire en place avec plein de bavures de colle.
N'ayant peur de rien j'ai, en parallèle découpé les trappes, et collé les renforts. Tous les serre-joints, toutes les ponces étaient de sortie.
Finalement, les lèvres des trappes sont posées, mais j'ai été un peu vite: pas de protection des serre-joints qui ont pris la colle et ont eu du mal à se décoller (un peu d'arrachage de bois).
Aïe, au ponçage, un coup de ponceuse malheureux et fort: éclatement d'un lèvre de trappe. Pas grave, je gratte au ciseau à bois et refais la partie éclatée.
Et voilà, température à fond, puis je coupe les radiateurs, car je vais tout arrêter pour 3 semaines (voyage).
Donc dans 3 semaines: deuxième couche d'epoxy sur les lèvres, sur la coque et le pont dans les parties où la trame de toile affleure trop.
Ponçage, nettoyage, et ... vernis (ça c'est bon ça va vite, sauf si je veux mettre un petit motif coloré).
Enfin accastillage du pont avec pose des lignes de vies, des fermetures des trappes et des élastiques de pont.
À suivre,
Sur le petit kayak, les boucles sont collées sous le pont. En effet la hauteur du cockpit est très faible.
Sur le petit kayak, collage définitif de l'hiloire (quelques petits défauts, mais il faut le savoir: les entretoises sont un peu décentrées, et l'hiloire est sans doute légèrement décentré sur le pont). Comme à chaque fois je mets trop de colle epoxy, j'ai passé plusieurs heures à poncer les bavures. Il me semble du coup que la méthode qui consiste à poser l'hiloire en deux temps: -- 1. assemblage/collage des entretoises sans coller sur le pont, avec serrage pour mise en forme 2. dépose pour ponçage 3. collage de l'hiloire poncé -- est la bonne méthode. Je vois mal comment on peut poncer un hiloire en place avec plein de bavures de colle.
N'ayant peur de rien j'ai, en parallèle découpé les trappes, et collé les renforts. Tous les serre-joints, toutes les ponces étaient de sortie.
Finalement, les lèvres des trappes sont posées, mais j'ai été un peu vite: pas de protection des serre-joints qui ont pris la colle et ont eu du mal à se décoller (un peu d'arrachage de bois).
Aïe, au ponçage, un coup de ponceuse malheureux et fort: éclatement d'un lèvre de trappe. Pas grave, je gratte au ciseau à bois et refais la partie éclatée.
Et voilà, température à fond, puis je coupe les radiateurs, car je vais tout arrêter pour 3 semaines (voyage).
Donc dans 3 semaines: deuxième couche d'epoxy sur les lèvres, sur la coque et le pont dans les parties où la trame de toile affleure trop.
Ponçage, nettoyage, et ... vernis (ça c'est bon ça va vite, sauf si je veux mettre un petit motif coloré).
Enfin accastillage du pont avec pose des lignes de vies, des fermetures des trappes et des élastiques de pont.
À suivre,
dimanche 23 février 2014
Variations sur des outils "magiques"
J'ai poncé mon siège dans de la mousse de calage spéciale kayak (polyéthylène haute densité: 33kg/m3). On découpe grossièrement les bords avec une scie japonaise ou même un couteau. Ensuite il faut donner la forme, donc creuser/poncer. Avec une ponceuse normale ça ne fonctionne pas du tout! Mais avec des rabots surform, c'est un régal. Assis sur une planche, un peu de creux, vite les fesses dessus, je sens un creux insuffisant à droite, hop un petit coup de rabot, essai, rabot, essai ...
Ensuite, les racloirs, outils bien connus des "boiseux" (voir ici des explications complètes):
Ces lames d'acier ont un bord affuté qu'on aplatit pour former un micro biseau. Ce qui permet de racler une surface en formant des copeaux extrêmement fin. La courbure donnée au racloir permet de racler sur une toute petite largeur sans attaquer sur une grande largeur. L'outil est très précis, et surtout il ne forme pas de poussière. On racle sans masque.
Son utilité est la finition de surfaces en bois en évitant au maximum le ponçage, ou, ici, de supprimer les inévitables coulures de l'epoxy. Celle-ci est visqueuse et a tendance à couler sur les bords du kayak. On ne peut que constater les dégâts comme ici:
Une solution consiste à poncer avec la ponceuse excentrique, en essayant de rester bien à plat, mais on a tendance à attaquer sur une grande surface. Alors qu'avec le racloir:
On élimine presque toute la coulure, reste à donner un petit coup de papier de verre 240 pour finir.
Pendant ce temps les entretoises de l'hiloire du petit kayak sèchent. La mise en place se fait avec des agrafes qui évitent de déplacer les entretoises au serrage.
Mes cale-hanches sont posés, collés.
Deux petits trous qui permettront de passer un cordage pour retenir la sangle horizontale du dossier. Laquelle sangle est bien épaisse, réglable avec des velcros, mais pas suffisamment longue.
Les sangles verticales qui maintiennent le dossier à la bonne hauteur, seront ajustées via une cordelette horizontale ou bien un élastique. À fixer.
Pour le fun, j'ai poussé un peu le chauffage de façon à accélérer le collage de l'hiloire. De plus il fait extrêmement beau pour une fin février, sous l'Aigoual. (18°C au moins!). Voilà ce que donne une première couche epoxy sur du bois (sans tissus heureusement).
De bien belles bulles créées par le dégazement du bois à température montante. Mais là ce n'est pas grave du tout. On ponce, et on passe la deuxième couche, voire la troisème pour un état de surface parfait.
J'ai deux rabots surform, l'un avec une lame droite l'autre, jaune, avec une petite lame courbe qui permet de creuser facilement les matières souples ou le bois tendre.
Quand la forme est bonne, l'état de surface est assez irrégulier. Il faut poncer avec du très fin, 240 ici. Le résultat est ultra léger et sympa (185g pour 5,5cm x 33cm x 43 cm)
Ensuite, les racloirs, outils bien connus des "boiseux" (voir ici des explications complètes):
Ces lames d'acier ont un bord affuté qu'on aplatit pour former un micro biseau. Ce qui permet de racler une surface en formant des copeaux extrêmement fin. La courbure donnée au racloir permet de racler sur une toute petite largeur sans attaquer sur une grande largeur. L'outil est très précis, et surtout il ne forme pas de poussière. On racle sans masque.
Son utilité est la finition de surfaces en bois en évitant au maximum le ponçage, ou, ici, de supprimer les inévitables coulures de l'epoxy. Celle-ci est visqueuse et a tendance à couler sur les bords du kayak. On ne peut que constater les dégâts comme ici:
Une solution consiste à poncer avec la ponceuse excentrique, en essayant de rester bien à plat, mais on a tendance à attaquer sur une grande surface. Alors qu'avec le racloir:
On élimine presque toute la coulure, reste à donner un petit coup de papier de verre 240 pour finir.
Pendant ce temps les entretoises de l'hiloire du petit kayak sèchent. La mise en place se fait avec des agrafes qui évitent de déplacer les entretoises au serrage.
Mes cale-hanches sont posés, collés.
Deux petits trous qui permettront de passer un cordage pour retenir la sangle horizontale du dossier. Laquelle sangle est bien épaisse, réglable avec des velcros, mais pas suffisamment longue.
Les sangles verticales qui maintiennent le dossier à la bonne hauteur, seront ajustées via une cordelette horizontale ou bien un élastique. À fixer.
Pour le fun, j'ai poussé un peu le chauffage de façon à accélérer le collage de l'hiloire. De plus il fait extrêmement beau pour une fin février, sous l'Aigoual. (18°C au moins!). Voilà ce que donne une première couche epoxy sur du bois (sans tissus heureusement).
De bien belles bulles créées par le dégazement du bois à température montante. Mais là ce n'est pas grave du tout. On ponce, et on passe la deuxième couche, voire la troisème pour un état de surface parfait.
mardi 18 février 2014
Ponçage du pont et stratification sans bulles
Après la pose du pont, il faut découper les bords. C'est très chaud à la scie sauteuse qui veut toujours entamer la coque. Donc une découpe assez large, puis la finition au rabot et à la wastringue, enfin ponçage. Tout ça prend beaucoup de temps.
Ensuite pose du tissus. Aïe, il me manquait 30 cm pour avoir toute la longueur sans découpe. J'ai ajouté un bout sur la pointe avant. Il y aura donc une liaison à poncer. Découpage des bords de façon à dépasser du pont d'environ 8cm, pour bien assurer étanchéité et liaison avec les cotés de la coque. J'ai poussé les radiateurs à fond, ponçage en tee-shirt et combinaison de travail. Grosses suées avec environ 25°C.
Je diminue au max les deux radiateurs, la température chute vers 17°C, c'est le but. La stratification commence à 22h30. Puis au lit.
Le lendemain matin, après 9 heures de séchage de cette première couche, inspection. Bingo, pas une bulle. Ça marche! Deuxième couche au rouleau.
J'en profite pour passer une couche sur mon hiloire, ainsi que sur les couvercles et lèvres de caissons.
Tout ça va sécher à environ 17°C pendant deux jours.
Ensuite pose du tissus. Aïe, il me manquait 30 cm pour avoir toute la longueur sans découpe. J'ai ajouté un bout sur la pointe avant. Il y aura donc une liaison à poncer. Découpage des bords de façon à dépasser du pont d'environ 8cm, pour bien assurer étanchéité et liaison avec les cotés de la coque. J'ai poussé les radiateurs à fond, ponçage en tee-shirt et combinaison de travail. Grosses suées avec environ 25°C.
Je diminue au max les deux radiateurs, la température chute vers 17°C, c'est le but. La stratification commence à 22h30. Puis au lit.
Le lendemain matin, après 9 heures de séchage de cette première couche, inspection. Bingo, pas une bulle. Ça marche! Deuxième couche au rouleau.
J'en profite pour passer une couche sur mon hiloire, ainsi que sur les couvercles et lèvres de caissons.
Tout ça va sécher à environ 17°C pendant deux jours.
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