mardi 31 décembre 2013

Fixation du pont, même à Noël ce n'est pas cadeau

Plein d'allant au retour de la fête de Noël, c'est parti pour coller le pont. L'idée est de ne pas utiliser la méthode préconisée par les concepteurs du plan, mais plutôt une astuce séduisante de prime abord.

En gros on fixe à sec, on découpe à sec, on met finement en place à sec sans collage avec beaucoup de sangles et on mémorise ce placement supposé tip-top avec des chevilles. En image ça donne ceci:

La découpe de l'hiloire s'est faite "à l'arrache" sans trop réfléchir. Ben c'était décalé d'environ 5 cm du milieu. Heureusement que j'avais découpé le pont avec beaucoup de marge. Donc décalage et recentrage, ça passe. Première chaleur.





Ça y est c'est positionné à sec, pile poil. Les joints entre les deux demi-ponts sont parfaits, presque invisibles. La méthode semble excellente, ça jointe partout au millimètre, ha que c'est bon. On défait les sangles et c'est parti pour une bonne séance d'epoxy/collage. Une seule couche d'epoxy sur la partie interne du pont (impossible de mettre deux couches, car après séchage l'epoxy est dure et rend impossible la courbure du pont, sinon ça casse)



Une bonne couche d'epoxy chargée avec des silicates sur la lisse, les renforts et c'est parti pour une mise en place qui auraut du être facilitée par nos chevilles. Ben ça rentre très difficilement et le sanglage se passe bien mal (sangles à cliquets qui se coincent, sangle qui casse,...). Les parties qui dépassent seront découpées après séchage.






On met ensuite le kayak à l'envers, et on inspecte le jointage pas top entre le pont et la lisse. On met un peu/beaucoup d'epoxy aux endroits où ça n'est pas assez serré. C'est parti pour 24 heures de séchage, mais ...

le serrage n'a pas été au top partout voir ci-dessus! Pire une cale a pris un peu d'epoxy est s'est retrouvée collée inarrachable. Donc ponçage:

Encore pire que pire, le jointage entre le pont arrière et la séparation cockpit caisson arrière est raté:

Et l'horreur absolue, les joint entre les deux demi-ponts, si parfaits lors de la mise en place se révèlent atroces.


En fait, entre le test à sec et le collage, le serrage des sangles est différent: plus de tension ici, moins là. La mise en place ne se fait pas forcément dans le même ordre et chaque tension courbe le pont différemment. Bref à ne pas refaire. J'ai donc commandé illico des clous cerclés en bronze pour le kayak de Cathy. On fera classiquement.



Enfin, comme le bois a pris pas mal d'humidité, le séchage de la couche interne du pont a cloqué à mort.

Donc découpe du pont pour enlever les parties qui dépassent de la coque. En principe avec une scie japonaise souple et efficace. D'accord mai après 10 minutes j'avais avancé de 10cm. Comme il y a 10m40, j'ai changé d'instrument: la scie sauteuse, c'est chaud mais ça avance vite (attention à ne pas heurter la coque, et de temps en temps la lame part un peu où elle veut). Puis on affine au rabot et on finit à la ponceuse.

La coque a pris une belle apparence, masticage à l'epoxy des fissures, un joint congé pour la séparation cockpit-caisson, une deuxième couche d'epoxy avec un rouleau monté sur une rallonge et à l'aveugle. Hum.




Sur la dernière photo on voit la mise en route du deuxième kayak: lisses scarfées au séchage, les 4 planches de coque sont scarfées et collées.

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